UNEATLANTICO collabore à une étude sur les effets des isoflavones sur la santé vasculaire et endothéliale

11 Mar 2024
UNEATLANTICO collabore à une étude sur les effets des isoflavones sur la santé vasculaire et endothéliale

Un chercheur de l’Universidad Europea del Atlántico (Université européenne de l’Atlantique, UNEATLANTICO) collabore à une étude sur les effets des isoflavones sur la santé vasculaire et le rôle du microbiote intestinal dans le métabolisme des isoflavones. 

Le stress oxydatif et l’inflammation sont responsables de la perturbation de l’équilibre endothélial, ce qui entraîne un dysfonctionnement endothélial et une altération du système cardiométabolique global. Ce déséquilibre est la principale raison du développement des maladies cardiovasculaires (MCV) et des troubles vasculaires et métaboliques connexes, tels que l’obésité, le diabète, l’hypertension, la dyslipidémie et d’autres maladies vasculaires athérosclérotiques.

Des facteurs génétiques, environnementaux et liés au mode de vie, tels que l’alimentation, jouent un rôle clé dans le développement des maladies cardiovasculaires. Les régimes riches en aliments d’origine végétale réduiraient considérablement le risque de maladie vasculaire. L’un des mécanismes de cet effet est considéré comme étant la teneur en polyphénols, des composés naturels qui ont des propriétés liées à leur composition chimique et qui peuvent avoir des effets sur la santé humaine. 

Les isoflavones, également définies comme des phyto-œstrogènes et présentes principalement dans le soja et les aliments à base de soja, sont un groupe de polyphénols dont la structure chimique est similaire à celle de l’œstradiol et qui ont des effets sur le corps humain par le biais d’une interaction avec les récepteurs d’œstrogènes. Des études ont montré que la prise d’isoflavones peut atténuer les symptômes de la ménopause, réduire l’incidence de certains types de cancer, tels que le cancer du sein et de la prostate, et améliorer la santé des os. 

Cependant, les isoflavones sont métabolisées par les cellules intestinales et le microbiote intestinal pour produire des métabolites plus biodisponibles et plus actifs, tels que l’équol, qui a un effet œstrogène plus fort que les isoflavones seules. Cependant, tous les individus n’ont pas la capacité de convertir les isoflavones en équol, en raison de facteurs génétiques et géographiques. Cela montre la nécessité d’étudier plus avant la composition du microbiote intestinal et les différences entre les producteurs et les non-producteurs d’équol pour comprendre d’autres variables potentielles impliquées dans la capacité à métaboliser les isoflavones. 

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