L’Œuvre culturelle de FUNIBER et l’Université européenne de l’Atlantique (UNEATLANTICO) ont récemment célébré le vernissage de l’exposition « La Divine Comédie » de Salvador Dalí à la galerie Manuel E. Amador de l’Université de Panama (UP).
L’inauguration, qui a eu lieu le 21 octobre, a été présidée par Roy Arcia, directeur de la galerie, et Ricardo Him, vice-recteur de l’extension de l’Université de Panama, qui ont remercié l’Œuvre culturelle pour l’occasion qu’elle leur a donnée de faire connaître l’art à la population panaméenne. Le vice-recteur a profité de l’occasion pour indiquer que cette exposition n’est que la première des nombreuses activités que l’université réalisera avec la collaboration de FUNIBER, tant au niveau culturel qu’académique. L’exposition sera ouverte jusqu’au 8 novembre.
Gregorio Urriola Candanedo, directeur du siège de FUNIBER Panama, a également participé à l’événement et a remercié l’université et ses autorités pour leur travail, en soulignant que cette exposition de l’œuvre graphique de Dalí était la première action parrainée par l’accord renouvelé entre l’UP et FUNIBER. Par ailleurs, Gregorio Urriola Candanedo a expliqué le cadre socio-historique de la collection de Dalí, ses vicissitudes et a donné quelques indications sur sa signification dans l’ensemble de l’œuvre de l’artiste catalan universel.
Carlos Ramos, directeur des études de troisième cycle à l’UP, Elena González, directrice du Centre culturel espagnol de Panama, Marjorhie Franco, assistante administrative au siège de FUNIBER Panama, et Everardo Santana, promoteur culturel de la galerie, ont également assisté à la cérémonie d’ouverture. D’éminents universitaires, professeurs et étudiants ont également assisté à l’événement et se sont félicités de pouvoir admirer cette œuvre exceptionnelle dans la capitale panaméenne.
Conférences et visites de l’exposition par les étudiants
Irina Nemtchenok de Ardila, membre à part entière de l’Académie panaméenne des langues, et Gregorio Urriola Candanedo ont présenté des conférences sur Dante et Dalí le 24 octobre, dans une salle bondée d’étudiants, de professeurs, d’artistes et du grand public. Les conférences ont été suivies d’une discussion avec les personnes présentes.
Irina de Ardila a présenté un exposé sur les traductions de « La Divine Comédie » de Dante Alighieri au cours des 700 dernières années, en mettant l’accent sur celles qui ont été réalisées en espagnol, ainsi que sur les modalités, tant en prose qu’en vers, de longueurs variables. L’universitaire a souligné les difficultés liées à la traduction d’un poème aussi riche et complexe, mais aussi la nécessité d’élargir la connaissance et le plaisir esthétique dans différentes langues à travers le monde.
Pour sa part, le professeur Urriola Candanedo a présenté le cadre socioculturel de l’œuvre de Dalí, en insistant sur les parallèles entre l’auteur florentin et l’excellent peintre catalan, dans sa phase de gravure et dans le cadre de l’étape dite « mystico-nucléaire » de ce brillant surréaliste, dans laquelle les 100 gravures exposées sont une expression d’une énorme valeur et d’une grande beauté.
Par ailleurs, le 22 octobre, les étudiants du cours d’architecture intérieure de la Faculté d’architecture et de design, accompagnés de leur professeur Adolfo Ortiz, ont effectué une visite pour compléter leur apprentissage de la géométrie descriptive et numérique. Cette expérience pratique leur a permis d’observer comment les concepts théoriques sont appliqués dans le monde réel, stimulant ainsi leur créativité et leurs compétences techniques.
Pendant la visite, Roy Arcia, directeur de la galerie, a accueilli les étudiants et leur a donné une conférence sur les techniques de reproduction telles que la gravure sur bois, la lithographie et la sérigraphie. Dans le cadre de leurs études, les étudiants ont également exploré le lien entre la littérature et le design à travers l’œuvre de Dante Alighieri. Dante, poète du XIVe siècle, a écrit la célèbre « Divine Comédie », qui raconte le voyage de l’âme à travers l’Enfer, le Purgatoire et le Paradis en 100 cantos. Son expérience de l’exil et sa profonde compréhension de la morale et de la spiritualité se reflètent dans cette œuvre, pleine de personnages historiques et mythologiques.