Vicente Bayarri Cayón, enseignant à l’École polytechnique de l’Universidad Europea del Atlántico (Université européenne de l’Atlantique, UNEATLANTICO)participe à une série de conférences sur Altamira et à la rédaction d’un article scientifique publié dans la revue « Archaeological and Anthropological Sciences » (Sciences archéologiques et anthropologiques) de Springer.
Dans l’article intitulé « Geometric and radiometric recording of prehistoric graphic expression: the case of Peña Tu (Asturias, Spain) » Bayarri faisait partie de l’équipe d’auteurs composée de Luis Teira, Roberto Ontañón, Elena Castillo et Pablo Arias. L’étude se concentre sur les questions méthodologiques liées à l’expression graphique préhistorique, en particulier dans le cas de l’abri sous roche de Peña Tu dans les Asturies, en Espagne. L’équipe a utilisé des technologies de pointe, telles qu’un capteur hyperspectral pour l’analyse des peintures et des techniques de photogrammétrie et de balayage laser pour la définition géométrique des gravures et des supports rocheux.
Malgré les défis techniques, les résultats ont été satisfaisants, permettant de lever les incertitudes sur les caractéristiques formelles et de découvrir des zones jusqu’alors inconnues avec des traces de peintures. L’équipe a également élaboré une carte mettant en évidence les altérations et les détériorations récentes, ce qui constitue un outil précieux pour évaluer l’état de conservation du site.
Conférence sur Altamira
Outre sa contribution scientifique, M. Bayarri a également participé à une série de conférences intitulées « Cueva de Altamira : La consécration de l’art paléolithique », organisé par la Fondation Giménez Lorente. Lors de la conférence intitulée « Application des technologies géomatiques à la préservation, à la recherche et à la diffusion de la grotte d’Altamira », qui s’est tenue au bâtiment Nexus de l’université polytechnique de Valence (UPV), M. Bayarri a abordé l’application des technologies géomatiques à la préservation, à la recherche et à la diffusion de l’emblématique grotte d’Altamira.
Altamira, découvert en 1879, est reconnu comme un chef-d’œuvre de l’art rupestre paléolithique européen et un témoignage exceptionnel d’une tradition culturelle disparue. La conférence a souligné que la grotte d’Altamira, plus qu’un tableau polychrome, est un système karstique qui réunit divers éléments vivants et non vivants, et qu’il s’agit donc de maintenir son équilibre.
Les personnes intéressées peuvent suivre l’intégralité de la conférence en cliquant sur le suivant lien.