Ouverture du IVe Congrès international sur l’action climatique (CIACC 2025) organisé par UNEATLANTICO, FEC et FUNIBER

03 Juil 2025
Ouverture du IVe Congrès international sur l’action climatique (CIACC 2025) organisé par UNEATLANTICO, FEC et FUNIBER

L’Universidad Europea del Atlántico (Université européenne de l’Atlantique (UNEATLANTICO), la Fondation universitaire ibéro-américaine (FUNIBER) et la Fondation privée Entreprise et Climat ont organisé le quatrième Congrès international sur l’action climatique qui se tiendra les 1er, 2 et 3 juillet et qui a été inauguré au Gran Casino Sardinero.

Pour la quatrième année consécutive, le congrès se tiendra dans les locaux de l’UNEATLANTICO, faisant de Santander son siège permanent. L’événement compte sur la participation d’entreprises de différentes parties du monde, de sponsors et de plus de 35 experts internationaux du secteur, engagés dans la lutte contre le changement climatique.

La maire de Santander, Gema Igual, ainsi qu’Elvira Carles, directrice de la Fondation privée Entreprise et Climat, et le conseiller à l’Environnement, Roberto Media, ont assisté à la présentation où s’est tenue la réception officielle pour les intervenants et les participants. Rubén Calderón, recteur de l’Université européenne de l’Atlantique, des institutions telles que le gouvernement de Cantabrie et des entreprises telles que le groupe laitier Asturiana, Eco-dualba Gestión, Eurecat, Gullón, Valoria et Xcalibur ont également participé.

La deuxième journée a été divisée en trois thèmes avec leurs présentations et tables rondes correspondantes. Le premier portait sur la restauration de la nature et la biodiversité. Le deuxième concernait la matrice de double matérialité et son application dans les rapports de durabilité, et enfin, le dernier traitait de l’impact du changement climatique sur la santé des personnes.

Dans le bloc consacré à la restauration de la nature, l’accent a été mis sur la récente adoption de la loi sur la restauration de la nature par l’Union européenne, qui fait partie du Pacte vert européen et vise à inverser la perte de biodiversité et à restaurer les écosystèmes dégradés. Cette loi souligne la dépendance de l’économie mondiale à l’égard des ressources naturelles, ainsi que la nécessité urgente d’un modèle de production plus durable et plus résilient.

En ce qui concerne la double matérialité, il a été expliqué que ce principe établit les informations relatives à la durabilité que les entreprises doivent inclure dans leurs rapports, en tenant compte à la fois des impacts sociaux et environnementaux (matérialité de l’impact) et des risques et opportunités économiques (matérialité financière). Depuis 2021, avec l’entrée en vigueur de la directive européenne sur le reporting extra-financier (CSRD), cette approche est devenue obligatoire pour de nombreuses entreprises à partir de 2024. En outre, le concept évolue vers une « triple matérialité », qui intègre également les impacts économiques dans une perspective plus large.

En matière de santé, il a été question de la manière dont le changement climatique — à travers l’augmentation des températures, les phénomènes extrêmes, la pollution atmosphérique ou la réduction de l’humidité des sols — représente l’une des plus grandes menaces pour la santé mondiale. L’OMS estime qu’entre 2030 et 2050, 250 000 décès par an pourraient être causés par des facteurs climatiques, tels que les vagues de chaleur, les maladies respiratoires et cardiovasculaires. L’augmentation des maladies transmises par les aliments et l’eau, l’insécurité alimentaire et les effets des catastrophes naturelles telles que les incendies de forêt et les inondations, qui touchent les communautés vulnérables dans le monde entier, ont également été soulignés.