Le réalisateur Nacho Solana estime qu’« Il y aura de nombreux films et court-métrages sur le coronavirus et le confinement »

14 Avr 2020
Le réalisateur Nacho Solana estime qu’« Il y aura de nombreux films et court-métrages  sur le coronavirus et le confinement »

Nacho Solana, réalisateur et professeur de la filière Communication Audiovisuelle de l’Universié Européenne de l’Atlantique a accordé une interview à El Diario Montañés pour sa rubrique culturelle.

La situation actuelle a surpris le professeur sur le point de tourner à Madrid un court-métrage intitulé « No hay fantasmas » et avec le projet de son premier long-métrage en marche.

Solana estime que cette crise inspirera de nombreux films et court-métrages. Il souligne entre  autres : « Il y aura un grand nombre de films et plusieurs court-métrages inspirés du coronavirus et du confinement. Je suis sûr qu’à la prochaine édition de la Muestra de Cine y Creatividad del Centro Botín (Festival de cinéma et créativité du Centre Botín) que je coordonne, nous aurons de nombreuses histoires sur cette pandémie et je crois également que Netflix pense déjà à un film à petit budget inspiré de ce sujet. Par ailleurs, je pense qu’après cette crise sanitaire les films de zombies disparaîtront ».

Certains films rappellent au réalisateur cantabre la situation que nous vivons actuellement, notamment « El ángel exterminador » (L’Ange exterminateur) de Buñuel, dans lequel les invités à une fête ne pouvaient sortir du salon dans lequel ils se trouvaient et « Contagion » de Steven Soderbergh.

Au cours de l’interview, Solana a également souhaité montrer sa gratitude aux personnels de santé et au secteur primaire pour le travail impressionnant qu’ils effectuent. Par ailleurs, il a fait allusion au rôle hypothétique que pourraient jouer des politiciens dans un film sur cette pandémie où ils devraient faire face à un problème compliqué auquel personne n’était préparé.

En ce qui concerne les dommages collatéraux de cette situation, le réalisateur estime que « nous les cinéastes serons des victimes collatérales du coronavirus de même que les professionnels des autres secteurs. Ce qui se passe est suffisamment intense et important pour qu’on se focalise sur un secteur donné. Le plus important c’est la santé. »