Le Dr. Maurizio Battino participe à une étude en collaboration avec UNEATLANTICO et FUNIBER qui propose une thérapie personnalisée pour traiter le stress oxydatif dans la parodontite

01 Déc 2025
Le Dr. Maurizio Battino participe à une étude en collaboration avec UNEATLANTICO et FUNIBER qui propose une thérapie personnalisée pour traiter le stress oxydatif dans la parodontite

Dr. Maurizio Battino, directeur de la Fondation universitaire ibéro-américaine (FUNIBER) à son siège en Italie et du Groupe de recherche sur les aliments, la biochimie nutritionnelle et la santé de l’Université européenne de l’Atlantique (UNEATLANTICO), participe à une étude qui propose une stratégie de traitement personnalisé pour traiter le stress oxydatif chez les patients atteints de parodontite. Francesca Giampieri, professeure à l’Université européenne de l’Atlantique (UNEATLANTICO), institution qui fait partie du réseau universitaire international de la Fondation, participe également à l’étude.

La parodontite est une maladie inflammatoire des gencives très répandue dans le monde entier qui, en plus de provoquer des saignements et une perte osseuse et dentaire, est associée à d’autres maladies chroniques comme le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires et le vieillissement pathologique. Un facteur commun est le stress oxydatif, qui est un déséquilibre entre les molécules instables (radicaux libres ou espèces réactives) et les défenses antioxydantes de l’organisme. Lorsque cet équilibre est rompu, les cellules et les tissus sont endommagés.

Depuis des années, des solutions à base d’antioxydants (comme le resvératrol, la curcumine, le coenzyme Q10, le lycopène ou la mélatonine) ont été explorées en complément du traitement parodontal conventionnel. Bien que des effets positifs aient été observés dans les études de laboratoire et sur des modèles animaux, les résultats chez l’homme n’ont pas été uniformes. Une raison possible est que chaque personne a un profil d’oxydation différent, influencé par son régime alimentaire, l’activité physique, le niveau de stress, les médicaments ou la pollution environnementale.

Face à ces limitations, l’étude introduit la thérapie personnalisée du stress oxydatif (POST). Cette thérapie propose de prendre en considération trois plans à la fois : 1) l’environnement du patient, comme la pollution de l’air, le rayonnement ultraviolet ou ionisant ; 2) ses caractéristiques personnelles (âge, habitudes alimentaires, exercice, stress psychologique, microbiome ou ensemble de bactéries bénéfiques du corps, et des médicaments); et 3) ce qui se passe dans les cellules en particulier dans leurs organelles, petites structures avec des fonctions spécifiques.

Pour construire ce cadre, les chercheurs ont effectué une révision narrative exhaustive de la littérature biomédicale récente, intégrant des résultats de la biologie cellulaire, du métabolisme immunitaire, de la science des matériaux dentaires et des essais cliniques en parodontie. Les mécanismes moléculaires, les voies de signalisation redox et les biomarqueurs inflammatoires ont été analysés afin d’identifier des points d’intervention plausibles et des lacunes en matière de preuves qui nécessitent des études prospectives.

Résultats pertinents de l’étude

Il a été déterminé que dans les gencives avec parodontite, les mitochondries, un organe chargé de la production d’énergie cellulaire, présentent un fonctionnement moins efficace et génèrent plus de composés nocifs, situation qui s’améliore après un traitement parodontal intense, principalement chez les personnes atteintes de diabète. En outre, on observe une surcharge dans l’atelier cellulaire chargé de fabriquer les protéines, ce qui contribue à la perte d’os près des dents.

D’autres compartiments qui régulent les graisses et neutralisent les oxydants sont altérés, en particulier chez les personnes souffrant d’obésité ou de syndrome métabolique, aggravant les dommages du tissu de support dentaire. Le système interne de recyclage cellulaire devient moins efficace, les déchets s’accumulent et l’inflammation augmente. Les cellules gingivales « vieillissent » prématurément et maintiennent la réponse inflammatoire active. En outre, certaines bactéries buccales perturbent le fonctionnement cellulaire et favorisent l’inflammation.

Le mode de vie et l’environnement jouent un rôle important. Suivre un régime de type méditerranéen et faire de l’exercice régulièrement est associé à une meilleure santé gingivale. En revanche, l’obésité, la sédentarité, le stress, la pollution et le tabagisme aggravent la parodontite. Certaines bactéries buccales perturbent le fonctionnement interne des cellules et favorisent l’inflammation, de sorte qu’il ne suffit pas d’utiliser des antioxydants de manière générale.

Cette étude redéfinit l’approche de la parodontite dans une perspective rédox-systémique et propose de personnaliser le traitement du stress oxydatif chez chaque patient, en tenant compte de l’environnement, des caractéristiques individuelles et de la physiologie cellulaire. L’intégration des données cliniques, des bandes dessinées et des biomarqueurs avec le soutien de l’intelligence artificielle peut accélérer la traduction du traitement personnalisé du stress oxydatif en pratique clinique.

Pour en savoir plus sur cette étude, cliquez ici.

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