L’Obra Cultural de la Universidad Europea del Atlántico (UNEATLANTICO) et FUNIBER, en collaboration avec l’Universidade Internacional do Cuanza (UNIC), l’ambassade d’Espagne en Angola, le gouvernement de Benguela, la compagnie de transport AJS et avec le parrainage de ENSA Seguros de Angola, ont inauguré le samedi 14 septembre l’exposition de lithographies et gravures de Pablo Picasso « L’enterrement du comte d’Orgaz et la double flûte », au Musée archéologique national de Benguela (Angola).
Les collections sont la propriété de la Fondation universitaire ibéro-américaine (FUNIBER), qui a prêté les œuvres de l’artiste espagnol le plus universel entre 1930 et 1968.
L’exposition, qui sera ouverte jusqu’au 19 octobre, a été inaugurée par M. Luis Nunes, gouverneur de la province de Benguela. Lors de l’inauguration, les invités ont été accueillis par les mots de M. Antonio Santamaría, commandant en second de l’ambassade d’Espagne en Angola, puis par les remerciements de l’ENSA par l’intermédiaire de son directeur général, le Dr Mário Mota Lemos, et enfin, au nom de FUNIBER, par la magnifique vice-rectrice de l’UNIC, le Dr Maria Rodrigues, qui a fait une présentation sur la vie du peintre et sur les collections exposées.
Avant d’entrer dans la salle où étaient exposées les œuvres, les invités ont été invités à tracer quelques lignes sur une toile fournie par l’organisation afin de stimuler la créativité dans la création d’une œuvre commune à tous les invités.
L’une des collections, « L’enterrement du comte d’Orgaz », est née d’une expérience d’écriture automatique surréaliste menée par Picasso sur un manuscrit espagnol datant de 1957 et 1958, et d’une proposition du poète Rafael Alberti dans un texte poétique dans lequel il loue la créativité de Picasso. Dans la collection « La double flûte », Picasso cultive le nu académique, sans montrer les organes sexuels masculins ou féminins, avec un réalisme remarquable, mais aussi en recréant des personnages de la mythologie gréco-romaine comme le faune, le minotaure et le dieu Bacchus.
L’exposition poursuit sa tournée dans le pays africain, après avoir été présentée à Luanda et Lubango. Les œuvres seront également exposées dans les provinces de Bié, Huambo et enfin à Luanda, où elles seront fermées. Avec l’inauguration de ces collections, l’ambassade d’Espagne offre, pour la première fois en Afrique, la possibilité aux Angolais d’apprécier ces collections appartenant à un artiste aussi universel.
