Lors du premier congrès académique du département de psychiatrie de la faculté de médecine Paulista de l’université fédérale de São Paulo (UNIFESP), le Dr Angel Olider Rojas, chercheur à Universidad Europea del Atlantico (l’université européenne de l’Atlantique, UNEATLANTICO), a été récompensé pour ses travaux scientifiques exceptionnels dans le domaine de la santé mentale.
L’étude intitulée « Profil sociodémographique et clinique des jeunes qui répondent aux critères de risque très élevé de psychose dans un pays à faible et moyen revenu : 10 ans d’une clinique brésilienne », réalisée par Rojas en collaboration avec Henrique Teruo, a été développée dans le cadre du Programme de reconnaissance et d’intervention dans les états mentaux à risque (PRISMA) et a été récompensée aux côtés d’autres recherches doctorales et postdoctorales menées ces dernières années.
Cette recherche longitudinale, menée entre 2009 et 2019, représente l’un des efforts les plus significatifs en Amérique latine dans le domaine de la détection précoce du premier épisode psychotique. Ce travail s’inscrit dans le cadre du projet SepiPrep, dont l’objectif principal est la mise en œuvre de stratégies d’intervention précoce dans le système de santé publique.
Au cours du congrès, qui s’est tenu au siège de l’UNIFESP, diverses recherches menées par le département de psychiatrie ont été présentées. Parmi celles-ci, l’étude à laquelle participe le professeur de l’UNEATLANTICO s’est distinguée par sa rigueur méthodologique et son impact potentiel sur les politiques publiques.
À l’issue du projet, un manuel destiné au ministère brésilien de la Santé a été élaboré. Il comprend des lignes directrices et des stratégies pour l’adoption de programmes de prévention de la psychose dans les contextes à faible et moyen revenu. Ce document a déjà été remis aux autorités sanitaires et l’équipe de recherche travaille actuellement à la publication scientifique de l’étude.
Cette reconnaissance représente une étape importante vers la consolidation de politiques de santé mentale plus inclusives et fondées sur des données scientifiques, en particulier dans les pays en développement.